Le Président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), Monsieur Belngar Larme Jacques, a reçu en audience la famille du Docteur Mahamat Moussa Hilewo, enseignant-chercheur porté disparu depuis fin janvier alors qu’il était en mission dans le désert.


C’est une famille bouleversée mais déterminée qui s’est présentée dans les locaux de la CNDH. Monsieur Hassan Mahamat Moussa Hilewo, frère du disparu, accompagné de Monsieur Idriss Annour Haggar, a exposé les circonstances de la disparition avec gravité et émotion. Selon leurs témoignages, le Dr Mahamat Moussa Hilewo aurait quitté son domicile dans le cadre d’une mission officielle de recherche scientifique, mais n’a plus donné signe de vie depuis son départ.
« Le Docteur Mahamat Moussa Hilewo est parti en mission officielle de recherche, mais il n’est pas rentré. Il a disparu dans l’exercice de ses fonctions. Nous demandons à la Commission dont nous saluons les louables efforts de s’investir pleinement pour le retrouver. C’est un éminent spécialiste qui a formé plusieurs cadres dans le domaine de l’archéologie. Son expertise est précieuse pour notre pays », a déclaré M. Hassan Mahamat Moussa Hilewo.

La famille lance un vibrant appel aux autorités, aux organisations de défense des droits humains et à toute personne de bonne volonté de l’aider dans sa quête d’informations fiables sur cette disparition jugée inquiétante. Elle sollicite notamment l’intervention de la CNDH afin que des efforts concrets soient engagés pour retrouver le chercheur.

Le Président de la CNDH a écouté attentivement les doléances de la famille et l’a rassurée qu’il est du devoir de la Commission d’investiguer sur ce cas de disparation qui constitue une violation grave des droits de l’Homme. La CNDH prendra les dispositions nécessaires pour appuyer les démarches de recherche et de clarification de cette affaire préoccupante, a affirmé son Président.

Cette disparition soulève des inquiétudes sur les conditions de sécurité entourant les missions scientifiques sur le terrain , notamment dans les zones reculées et difficiles d’accès. La communauté universitaire et scientifique suit de très près l’évolution de la situation.