La CNDH et les acteurs des Centres Intégrés de Service Multisectoriel (CISM) de N’Djaména conjuguent leurs efforts pour barrer la route aux VGB.
Pour ce faire, les acteurs en charge des droits humains se sont réunis dans les locaux de la CNDH le vendredi 23 mai 2025 pour échanger mais aussi mettre une stratégie solide et efficace de lutte commun. Cette réunion à été présidée par la Sous-Commission chargée de la promotion de l’Egalité, des droits de la femme, de l’enfant, des personnes handicapées et autres groupes spécifiques, présidée par la Commissaire aux droits de l’homme, Me Djiguimaye Morembaye Rose.
Étaient présente à ces Assises, les commissaires Lambatim Hélène, Shera Sandra, Alabid Moustapha Albachir et les responsables des CISM des hôpitaux Le Bon Samaritain, du Tchad-Chine, de Mère et Enfant et le Sacré-Cœur.
La commissaire Djiguimaye Morembaye Rose, qui préside la sous-commission en charge de la pro-motion de l'égalité, des droits de la femme, de l'enfant et des personnes handicapées et autres groupes spécifiques, a dans son allocution rappeler le mandat de la CNDH qui est une entité administrative indépendante qui promeut et protège les Droits de l’Homme. les traités et les conventions internationales auxquels le Tchad a souscrit ne sont pas manqué de vue.
Les responsables des CISM de la ville de N'Djamena ont fait part de leurs expériences de terrain .L' exemples des OPJ et des avocats ont été cité comme difficultes quotidien pour les responsables du CISME. Selon eux, la police exige des frais alors que l'assis-tance est gratuite. Les difficultés de mobilité rencontrées par les OPJ sont aussi revenues dans les échanges.
la commissaire Lambatim Hélène a relevé pour sa part,la mauvaise perception de la question des VBG par toutes les parties. Pour être efficace, il faut que les acteurs elaborent des stra-tégies de communication à l’endroit des populations mais aussi pour que les institutions soient au même niveau d’engagement.
Des échanges fructueux de cette journée ont donné lieu à l’élaboration de stratégies et à des recom-mandations pour que la CNDH et les CISM raffermissent leur collaboration dans le domaine de la prise en charge juridique et judiciaire des victimes survivantes. Pour leur assurer l’assistance judiciaire dont elles ont besoin, il est impérieux que la CNDH puisse mettre en place un service d’aide judiciaire qui pourra porter assistance très rapidement aux victimes survivantes. Les avocats des CISM sont des volontaires et leur disponibilité peut être freinée par des considérations pratiques.
European Centre for Electoral Support Union européenne au Tchad United Nations